En prenant la présidence de SeinePort Union, je souhaite inscrire mon action dans la continuité du travail que nous avons engagé collectivement depuis la création de notre association en 2016.

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Un travail organisé autour de cinq axes : celui de la simplification administrative sur le territoire de l’axe Seine, notamment à travers ses aspects douaniers ; la question de la domanialité ; celle de l’attractivité ; le point central de la formation ; et le renforcement de notre présence au niveau européen largement engagé grâce à notre adhésion à la FEPORT en juin dernier.

 

Anticipant et accompagnant la fusion des ports de l’axe Seine qui s’est formalisée en juin 2021 avec la création de HAROPA PORT, nous avons porté la voix de nos entreprises pour soutenir des projets d’infrastructures déterminants pour notre territoire commun. Si nous avons appris ces dernières années à travailler avec nos partenaires d’HAROPA grâce à un dialogue plus fluide, nous devons néanmoins rester vigilant quant à la réalisation effective de ces grands projets dont la réalisation impactera fortement nos activités. C’est le cas de la « Chatière » au Havre dont la mise en œuvre, indispensable, doit contribuer à renforcer notre compétitivité face à nos principaux concurrents. C’est aussi à plus longue échéance le cas du futur canal Seine Nord Europe dont nous devons anticiper la mise en service pour pouvoir, le moment venu, en tirer pleinement partie. Nous devrons pour cela veiller, notamment, au développement d’un véritable écosystème propice au mode fluvial.

 

Alors même que nous sortons à peine d’une période de crise sanitaire qui n’a pas épargné nos entreprises, les défis qui se présentent aujourd’hui à nous sont élevés mais enthousiasmants. La perspective de voir la Seine jouer un rôle central lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 sera, à n’en pas douter, un élément fédérateur pour l’ensemble de nos communautés portuaires.

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